Les trésors de la vérité (IV) Vivre une vie chrétienne

Avant-propos


“Le grand jour de l’Éternel est proche, il est proche, il arrive en toute hâte ; le jour de l’Éternel fait entendre sa voix, et le héros pousse des cris amers. […] Je laisserai au milieu de toi un peuple humble et petit, qui trouvera son refuge dans le nom de l’Éternel. Les restes d’Israël ne commettront point d’iniquité, ils ne diront point de mensonges, et il ne se trouvera pas dans leur bouche une langue trompeuse ; mais ils paîtront, ils se reposeront, et personne ne les troublera.” (Sophonie 1:14 ; 3:12‑13). C’est en ayant ces pensées à l’esprit que les étudiants de l’École du sabbat du monde entier termineront ce trimestre l’étude de la série Les trésors de la vérité, avec la quatrième partie qui s’intitule “Vivre une vie chrétienne.”


Il est capital que, par la grâce de Dieu, nous développions un caractère semblable à celui du Christ, un caractère capable de passer avec succès l’épreuve finale par une consécration totale au Maître : “Et j’entendis comme une voix d’une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant : Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu tout puissant est entré dans son règne. Réjouissons‑nous et soyons dans l’allégresse, et donnons‑lui gloire ; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints” (Apocalypse 19:6‑8).


C’est maintenant qu’il faut cultiver sa justice, c’est maintenant qu’elle doit se manifester en nous en reflétant la détermination de Jean‑Baptiste : “Jean s’éloigna de ses amis et renonça à une vie confortable. La simplicité de sa tenue, un vêtement tissé en poils de chameau, était un reproche permanent à l’extravagance et à l’étalage des prêtres juifs et du peuple en général. Son régime alimentaire, purement végétal, composé de sauterelles* et de miel sauvage, était un reproche à l’appétit et à la gourmandise qui prévalaient partout. Le prophète Malachie déclare : ‘Voici que je vous enverrai Élie, le prophète, avant l’arrivée du jour du Seigneur, de ce jour grand et redoutable ; il ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères.’ Le prophète décrit ici le caractère de l’œuvre. Ceux qui doivent préparer le chemin pour la seconde venue du Christ sont représentés par le fidèle Élie, de même que Jean est venu dans l’esprit d’Élie pour préparer le chemin pour la première venue du Christ. Le grand sujet de la réforme doit être soulevé et l’esprit des gens doit être sensibilisé. La tempérance en toutes choses doit être associée au message, afin de détourner le peuple de Dieu de son idolâtrie, de sa gourmandise et de ses extravagances vestimentaires et autres.”—Testimonies for the Church, vol. 3, p. 62. [*Le mot anglais « locust » peut se traduire par sauterelles mais aussi par carouge ou caroube ou encore pain de Saint Jean‑Baptiste, entre autres. Il s’agit donc ici de caroube, NdT.]


“Il n’y aura aucune excuse pour ceux qui choisissent de s’engager dans l’erreur alors qu’ils pourraient comprendre la vérité. Dans ses souffrances et sa mort, Jésus a expié tous les péchés d’ignorance, mais rien n’est prévu pour l’aveuglement volontaire.”—The Review and Herald, 25 avril 1893.

Que le Seigneur nous aide à chérir ces moments afin d’embrasser la vérité de tout notre cœur !


Le Département de l’École du sabbat de la Conférence Générale